Je me souviens de son annonce, une vidéo de gameplay improbable où le personnage se transformait en des créatures diverses pour se battre dans des donjons colorés.

Moins d’un an après sa présentation, Nobody Saves the World est enfin disponible pour les joueurs férus de jeux d’aventure originaux et déjantés. Il faut avouer que le résultat est au rendez-vous et vous n’allez pas être déçu du voyage.

L’univers

Nobody Saves the World nous transporte dans un monde imaginaire que notre petit héros en herbe va devoir sauver d’un mal qui envahit peu à peu ce havre de paix. On incarne « Personne », un bonhomme sans compétence spéciale qui ne sait pas ce qu’il fait ici ni d’où il vient.

Très rapidement, il prend possession d’une baguette magique qui va lui donner le pouvoir de se transformer en plusieurs créatures.

Le jeu

Il s’agit d’un jeu d’aventure qui parodie ouvertement l’un des RPG les plus célèbres tout en lui rendant par la même occasion hommage: Zelda (et plus particulièrement les anciens). Notre jeune héros va devoir explorer tout un tas de petits donjons éparpillés sur une carte (dans un style Zelda old school) pour pouvoir trouver comment mettre fin à ce mal qui envahit le pays.

Pour cela, il va falloir utiliser la seule compétence que l’on possède: la transformation. On débute avec des transformations simples comme celle du rat ou du garde et celles ci débloquent des compétences.

Un rat peut se faufiler dans des zones étroites ou empoisonner ses ennemis tandis qu’un garde pourra trancher les protections adverses à l’aide de son épée.

Le principe est simple, chaque « créatures » que l’on incarne possède des compétences qui lui sont propres. Plus vous utilisez ces pouvoirs et relevés des défis (comme le fait de tuer 15 ennemis avec votre épée), plus vous gagnez de l’expérience pour la créature en question.

Votre créature montre de niveau, débloque de nouvelles compétences et vous pouvez l’améliorer petit à petit. Cela vous permettra par la même occasion de débloquer de nouvelles transformations plus complexes et plus puissantes qu’il faudra faire évoluer à leur tour.

Vos créatures possèdent des compétences passives (une meilleure résistance aux attaques de corps à corps, la possibilité de regagner de la mana en vous faisant attaquer) et des compétences actives (ce sont les attaques).

La particularité de Nobody Saves the World c’est le cocktail explosif que nous offre ses créatures. Il est en effet possible de nous transformer n’importe quand, en n’importe quoi. Et c’est encore plus intéressant car on peut assigner n’importe quelles compétences à la créature de son choix.

Transformé en rat vous pouvez alors faire sortir des lapins de votre chapeau magique, tirer à l’arc ou encore cracher des flammes. C’est cocasse mais très utile et souvent indispensable.

En effet, on rencontre de nombreux ennemis aux compétences elles aussi variées et il faut s’adapter à ses adversaires lorsqu’on attaque un nouveau donjon. Si la structure des donjons est générée aléatoirement à chaque fois que vous entrez dedans, les particularités de ses montres sont indiquées à l’entrée. Vous pouvez vous préparer en prenant votre temps pour affronter les vagues d’ennemis le plus efficacement possible.

Nobody Saves the World propose un système complexe avec ses transformations et ses compétences, ce qui devrait ravir les habitués de RPG qui aimeront mélanger un peu tout pour obtenir les personnages les plus farfelus ou les plus efficaces.

Il faut à cela ajouter une histoire assez drôle, sans oublier ses quêtes facultatives qui sont de véritables parodies de ce que l’on retrouve dans le jeu vidéo. La localisation française est parfaite et les blagues sont au rendez-vous.

Un côté nostalgique donc entre ce meilleur ennemi à la Régis de Pokemon, cette carte aux airs de Zelda et ces quêtes de la guide des guerriers/mages/voleurs qui feront rire les habitués.

La cerise sur le gâteau c’est évidemment son mode coop en ligne qui permet d’optimiser vos combats puisque vous avez la possibilité de vous transformer comme bon vous semble, et votre partenaire aussi.

Alors non, on ne vient pas pour des graphismes 4K mais la richesse des environnements et des différentes ennemis et PNJ que l’on rencontre est quand même au rendez-vous. Et cette musique de Jim Guthrie est par-faite.

La durée de vie

Les joueurs habitués voudront le finir entièrement et il leur faudra une bonne quinzaine d’heures pour venir à bout de toutes les quêtes tout en améliorant au maximum les créatures que l’on retrouve.

Il est possible de lancer une partie « New Game + » où l’on garde notre personnage et ses créatures. La bonne idée est que dans cette nouvelle sauvegarde, tous les ennemis ont notre niveau et les donjons ont de nouveaux handicaps, différents de la partie précédente.

Verdict

Les points positifs

  • L'humour est omniprésent
  • Les transformations et les compétences sont fun

Les points négatifs

Mentions spéciales

En résumé

Nobody Saves the World est un jeu d'aventure RPG déjanté, plein d'humour et de bonnes idées. On s'amuse pendant qu'on explore son monde et on réfléchit quand on doit combattre les ennemis divers et variés. <br><br>Les fans de RPG qui veulent se détendre devraient apprécier tous les clins d'oeil à leurs jeux favoris tandis qu'il ravira sans problème tous les joueurs qui souhaitent un jeu divertissant (encore plus en coop).

Où se trouve la note attribuée au jeu dans ce test ?
C'est simple, il n'y en a pas. Nous pensons que l'expérience offerte par un jeu vidéo ne peut être réduite à une notation arbitraire aussi complexe soit-elle. Nous vous invitons à lire l'ensemble du test ainsi que le verdict qui donnent une idée assez détaillée sur l'expérience procurée par le jeu.