On a tendance à associer les jeux familiaux aux consoles de Nintendo et pourtant PlayStation n’est pas en reste quand il s’agit de divertir toute la famille. La licence Little Big Planet prend un nouvel envol avec la PlayStation 5 et le jeu passe enfin le cap de la 3D.

Sackboy: A Big Adventure ne va pas réinventer le jeu de plateforme mais c’est un jeu au goût du jour que nous propose Sumo Digital au lancement de la nouvelle console de Sony.

L’univers

Sackboy: A Big Adventure nous propulse aux commandes de Sackboy (un indice dans le titre) dans le bel univers de Patchwork monde. Avec un nom comme ça, on se doute que l’on va avoir le droit de visiter des univers colorés et variés pour notre plus grand bonheur.

Vex, le méchant de l’histoire, a kidnappé tous les autres habitants de votre joli monde et il veut transformer ce paradis de l’imagination en un endroit habité par les cauchemars. N’écoutant que son courage, notre petit héros va se lancer à la poursuite de cet être sans coeur pour essayer de sauver ses amis, ses jolis paysages (qu’il n’a jamais visité) et le monde tout simplement.

Le jeu

Notre petit Sackboy part donc à l’aventure armé de sa volonté et de votre talent pour tenter de déjouer les plans machiavéliques de Vex. Ce personnage en toile de jute va devoir explorer plusieurs mondes qui nous proposent des environnements variés (la jungle, l’espace, les fonds marins…) et magnifiquement illustrés.

Sackboy: A Big Adventure est un jeu de plateforme découpé en « niveaux » que l’on doit traverser pour récolter des bulles de rêves. Chaque niveau possède plusieurs bulles de rêves (entre 3 et 6) et il faut récolter un certain nombre d’entre elles pour débloquer le boss de chaque monde.

Pas besoin de tout ramasser donc pour aller se battre contre Vex, on est là pour s’amuser, pas pour se prendre la tête.

En plus des bulles, vous trouverez des clochettes que vous pourrez échanger dans un magasin, pour pouvoir customiser votre petit Sackboy avec des tenues et des accessoires tous plus improbables les uns que les autres.

Cette customisation que l’on retrouve depuis le premier Little Big Planet nous permet de nous amuser un peu avec notre héros, lui donnant un style complètement farfelu par rapport à l’univers dans lequel il évolue, ou complètement en accord avec celui ci au contraire.

Les niveaux se suivent et ne se ressemblent pas complètement pendant notre aventure. Si le jeu se base sur une mécanique de gameplay très classique nous permettant de courir, sauter et agripper des objets, tout se complique progressivement.

Le jeu nous propose des accessoires (obligatoires) dans plusieurs niveaux pour nous forcer à jouer autrement, que ce soit un grappin ou encore une sorte de jetpack à la Iron Man. Il faut du coup faire évoluer notre style de jeu pour avancer dans les niveaux, sans tomber dans le vide ni nous faire tuer par les ennemis qui peuplent Patchwork Monde.

Le jeu joue avec plusieurs choses pour nous divertir. Tout d’abord la 3D est utilisée pour nous compliquer la tâche. La caméra est parfois bloquée (pas moyen de la déplacer nous même), parfois non, de temps en temps elle défile automatiquement nous offrant une partie qui nous rappelle de vieux jeux Mario où notre personnage doit sans cesse avancer pour ne pas se faire « rattraper » par le bord gauche de l’écran.

Ensuite l’ambiance. Que ce soit graphiquement, l’univers est riche et on remarque un véritable soucis apporté aux détails dans ces petits mondes imaginaires. Il y a de l’animation en arrière plan quand on se promène et même si on ne fait pas forcément attention, les niveaux sont vivants.

Mais aussi avec la musique. Plusieurs niveaux se servent de la musique pour donner un rythme à l’expérience de jeu et le monde bouge en fonction des paroles.

On passe un bon moment à visiter ce monde « hostile » où notre petit Sackboy joue au super-héros, déguisé à notre convenance. La cerise sur le gâteau est sans doute la possibilité de jouer à plusieurs (jusqu’à 4) à l’ensemble du jeu. C’est pour cette raison que les niveaux paraissent parfois immense lorsque l’on se promène tout seul.

Il vous faudra explorer tous les recoins des endroits que vous visiterez pour trouver les objets cachés et les portes dérobées.

Sackboy: A Big Adventure n’est pas une révolution graphique comme peut l’être un Demon’s Souls, mais il offre néanmoins une expérience de jeu divertissante. On passe un bon moment grâce à ce mélange réussi entre le gameplay, l’ambiance et l’univers qu’il nous propose.

On regrette que la DualSense ne soit pas utilisée comme elle l’a été dans Astro’s Playroom. Sans pour autant l’utiliser à outrance, on aurait aimer plus de fun avec les vibrations. On est un peu consolé avec les gâchettes, mais c’est presque anecdotique.

La durée de vie

Il faut une dizaine d’heures pour terminer intégralement le jeu et récolter toutes les récompenses qui se cachent un peu partout. Une fois terminé, on nous propose même de nouveaux niveaux réservés aux plus aguerris. Il y a d’ailleur 16 niveaux « time attack » pour les plus courageux.

Verdict

Les points positifs

  • La customisation du héros
  • La richesse des niveaux

Les points négatifs

  • La DualSense sous exploitée

Mentions spéciales

En résumé

Sackboy: A Big Adventure nous offre un jeu familial divertissant où l'on peut jouer à plusieurs sans se prendre la tête. L'univers coloré marié à la musique entrainante nous permettent d'oublier un gameplay relativement simple au profit des bons moments que l'on passe manette en main.

Où se trouve la note attribuée au jeu dans ce test ?
C'est simple, il n'y en a pas. Nous pensons que l'expérience offerte par un jeu vidéo ne peut être réduite à une notation arbitraire aussi complexe soit-elle. Nous vous invitons à lire l'ensemble du test ainsi que le verdict qui donnent une idée assez détaillée sur l'expérience procurée par le jeu.